La personne a certes un corps mais elle « est » aussi son corps. Le respect de son corps « donné » jusqu’au bout s’identifie au respect de sa personne. La somme des petits gestes pour alléger ses souffrances va dans ce sens. La qualité contemplative du regard sur ce corps offert à l’existence pour bien vivre, aide à discerner tant le refus de l’acharnement thérapeutique que le non-sens de l’euthanasie ou du suicide assisté. Un geste d’amour, une main serrée, un regard complice valent tellement plus que la croyance des « anges de la mort » qui veulent « vous aimer en vous tuant! » Accompagner la personne vulnérable en phase terminale, accueillie, regardée, aimée comme toujours « unique », avec un avenir possible au-delà de la mort physique, sera la pierre d’angle d’une posture thérapeutique raisonnable.
L’accent mis par la tradition chrétienne sur les soins palliatifs va directement dans cette direction, faisant de l’écoute du patient le sanctuaire ouvert de ses derniers moments à vivre sur la terre. Non pas dans une liberté absolue au service d’une dignité relative, qui légitimerait les « nouveaux » droits d’euthanasie ou de suicide assisté mais plutôt dans une liberté relative au service d’une dignité absolue, qui fait du respect de la vie « un bien commun à défendre » ensemble, pour tous.
À PROPOS DES AUTEURS
Akpédjé Patrick PANOU est prêtre originaire du Bénin. Après sa formation au séminaire Saint-Gall de Ouidah (son pays d’origine), il est ordonné prêtre le 15 Août 2012. Après quelques années de ministère en paroisse, il poursuit les études et valide une licence en philosophie. Titulaire d’un master en théologie morale obtenu à l’Institut Catholique de Toulouse en 2022, le présent ouvrage est une publication de ses études. Passionné pour les questions bioéthiques, il poursuit également des recherches dans ce domaine.
L’accent mis par la tradition chrétienne sur les soins palliatifs va directement dans cette direction, faisant de l’écoute du patient le sanctuaire ouvert de ses derniers moments à vivre sur la terre. Non pas dans une liberté absolue au service d’une dignité relative, qui légitimerait les « nouveaux » droits d’euthanasie ou de suicide assisté mais plutôt dans une liberté relative au service d’une dignité absolue, qui fait du respect de la vie « un bien commun à défendre » ensemble, pour tous.
À PROPOS DES AUTEURS
Akpédjé Patrick PANOU est prêtre originaire du Bénin. Après sa formation au séminaire Saint-Gall de Ouidah (son pays d’origine), il est ordonné prêtre le 15 Août 2012. Après quelques années de ministère en paroisse, il poursuit les études et valide une licence en philosophie. Titulaire d’un master en théologie morale obtenu à l’Institut Catholique de Toulouse en 2022, le présent ouvrage est une publication de ses études. Passionné pour les questions bioéthiques, il poursuit également des recherches dans ce domaine.