Le premier pas à faire pour démontrer que nous sommes résolus à revitaliser le fonctionnement du secteur de l'enseignement serait de reconnaitre l'identité individuelle de l'élève : premièrement par la mise en relief de ses valeurs et savoirs individuels et collectifs dans les curricula ; deuxièmement par la reconnaissance et la promotion des valeurs dans leurs dimensions nationales et leur inscription dans la modernité. D'où notre aspiration à une didactique centrée sur l'élève et non une didactique qui abandonnerait ses objectifs d'apprentissages. Une didactique à sens unique qui, selon l'expression de Philippe Mérieux, ne méconnait pas que ce sont des élèves concrets qui apprennent, que l'on ne peut donc pas faire l'économie d'un travail avec eux sur leurs représentations préalables et la prise au sérieux de leurs manières de penser et d'agir.