Les pays membres de l'ONU ont tous intégré la dimension des droits de la personne humaine dans leur droit interne, Et la République Démocratique du Congo (RDC) n'a pas dérogé à la règle. Cependant la jouissance de ces droits demeure un défi majeur pour de nombreux pays. Ainsi, pour inciter subtilement les nations à promouvoir ces droits, l'ONU, à travers le PNUD, a pris soin de publier chaque année le rapport mondial sur le développement humain. Toujours au bas de l'échelle dans le classement mondial du développement humain en dépit de toutes ses potentialités, la RDC a suscité mon attention sur les voies et moyens d'améliorer le vécu des droits des Congolais. Mes recherches sur terrain ont révélé que la quête de la performance managériale du système sans la bonne gouvernance de la sphère publique ne garantit en rien une meilleure jouissance de droits humains. En effet, l'expérience de la RDC ne dément nullement ce livre qui postule que le manque ou le déficit de bonne gouvernance dans un Etat ne favorise ni la maximisation des ressources financières allouées au développement, ni l'optimisation du vécu des droits humains.