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L'aquifère du Continental Terminal est étudié sur ~4000 km2 près de Niamey. Une hausse de la nappe phréatique est observée depuis 10 ans. L'objectif est d'expliquer cette hausse et de quantifier la recharge de l'aquifère. ~ 150 chroniques piézométriques et ~50 échantillons d'eau de la nappe ont été analysés; une centaine de mesures piézométriques des années 1950-80s ont été ré- analysées. La hausse de la nappe est de 0,20 m/an et traduit une recharge 10 mm/an. L'augmentation des réserves de l'aquifère s'explique par le déboisement et l'encroûtement des sols: dans un milieu où la recharge est…mehr

Produktbeschreibung
L'aquifère du Continental Terminal est étudié sur ~4000 km2 près de Niamey. Une hausse de la nappe phréatique est observée depuis 10 ans. L'objectif est d'expliquer cette hausse et de quantifier la recharge de l'aquifère. ~ 150 chroniques piézométriques et ~50 échantillons d'eau de la nappe ont été analysés; une centaine de mesures piézométriques des années 1950-80s ont été ré- analysées. La hausse de la nappe est de 0,20 m/an et traduit une recharge 10 mm/an. L'augmentation des réserves de l'aquifère s'explique par le déboisement et l'encroûtement des sols: dans un milieu où la recharge est localisée, le déboisement a provoqué un afflux d'eau aux mares de bas-fonds. La modélisation de l aquifère suggère une recharge ~1 mm/an sous végétation naturelle; une autre estimation déduite des teneurs en C-14 du carbone inorganique dissous permet d'estimer la recharge à long terme de 1 à 5 mm/an. Dans ce milieu sahélien, la recharge de la nappe a donc progressé d'un facteur 10 (de ~1 à 10 mm/an) en quatre décennies. Cette quantification de l'augmentation de la recharge provoquée par la déforestation est une première en Afrique.
Autorenporträt
Guillaume Favreau est hydrogéologue, Chargé de Recherche à l'IRD (http://www.ird.fr) au laboratoire HydroSciences Montpellier. Ses travaux, récompensés en 2001 par le prix "Jean Archambault" du comité français de l'AIH, portent sur les aquifères de région semi-aride. Il a soutenu sa thèse de Doctorat en 2000 à l'Université de Paris-Sud.