La référence à l'homme dans sa société est le propre du théâtre qui, à chaque fois, lui restitue sa beauté ou sa laideur. "Misère" et "Buhamba" ont rempli cette fonction. Pour preuve, le tour du monde que ces deux spectacles ont fait et surtout le succès récolté à travers le pays, l'Afrique et le monde ont prouvé que le conatif (communication, communion) entre les acteurs et le public fut vrai et réel. L'on doit reconnaitre que l'esthétique utilisée avec recours aux référents culturels universels a contribué à la réussite de ces deux pièces de théâtre. L'analyse que nous avons faite, nous a permis d'être au diapason du choix de la société humaine dans toute sa laideur, mais aussi dans ce qu'elle a de beau, de bien et de bon. Si l'on peut saluer les acteurs qui ont su, avec brio, rendre tangible la difficile histoire de l'homme dans la société, nous devons surtout rendre hommage aux metteurs en scène, Miche Faure (Suisse) et Jean Franco (Belge) qui ont pu desceller et la thématique et le jeu (dans des espaces appropriés avec des costumes adéquats).