Le lactosérum représente 90%du volume original de lait utilisé en fromagerie et en est le principal sous produit . Il est riche en protéines et en lactose, ce qui le rend dommageable aux écosystèmes aquatiques (DBO5 de 40 à 50grO2/l de lactosérum), alors que la norme de rejet pour une entreprise est de 30mg d'O2 / litre. Les procédés basés sur la séparation par membrane permettent de coupler dépollution et valorisation et de travailler dans des conditions particulièrement douces. Par ailleurs, les membranes permettent de réduire voire même supprimer la consommation de produit chimique (floculant, coagulant...) pour le traitement de l'effluent. Ceci est un avantage non négligeable dans l'objectif d'élaborer des systèmes plus propres.L'ultrafiltration permet de récupérer les protéines du lactosérum tout en éliminant le lactose et sels minéraux. Ces opérations assurent la rétention des protéines en amont de la membrane filtrante et laissent apparaître un permeat constitué essentiellement d'eau ; lactose et sels minéraux.