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Moins de dix ans après Mai 68, tous les médias français s'enthousiasmèrent pour un mouvement philosophique qui souhaitait enterrer le marxisme. Pendant deux ans, toute une effervescence intellectuelle, aussi éphémère que significative, allait s'emparer des colonnes des journaux, de nombre d'émissions de télévision et de radio. Ce mouvement, dont les figures de proue furent Bernard-Henri Lévy et André Glucksmann, se fit appeler « la nouvelle philosophie ». Comment s'articula cette pensée ? Comment expliquer que plus de trente ans plus tard, elle ne fasse l'objet d'aucun cours de philosophie…mehr

Produktbeschreibung
Moins de dix ans après Mai 68, tous les médias français s'enthousiasmèrent pour un mouvement philosophique qui souhaitait enterrer le marxisme. Pendant deux ans, toute une effervescence intellectuelle, aussi éphémère que significative, allait s'emparer des colonnes des journaux, de nombre d'émissions de télévision et de radio. Ce mouvement, dont les figures de proue furent Bernard-Henri Lévy et André Glucksmann, se fit appeler « la nouvelle philosophie ». Comment s'articula cette pensée ? Comment expliquer que plus de trente ans plus tard, elle ne fasse l'objet d'aucun cours de philosophie contemporaine, à la différence d'un Deleuze ou d'un Derrida ? Sa présence sur la scène intellectuelle n'avait-elle pas été justifiée ? Ses représentants, aussi jeunes que brillants, avaient-ils été incompris ? Que voulaient-ils défendre au juste ? En fin de compte, la « nouvelle philosophie » demande à être étudiée comme le symptôme d'un mécanisme plus large, plus espacé dans le temps, et qui décrit l'évolution du rôle et du statut de l'intellectuel. Ce mouvement est en quelque sorte impensable sans les conditions sociales qui la produisent et véhiculent ses idées.
Autorenporträt
Fabien Dabert est diplômé de Sciences-Po Rennes et de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales de Paris.