Pendant plus de soixante ans, François Rigaux a pratiqué et enseigné le droit, et publié de nombreux ouvrages tant de droit positif que de réflexions sur ses fondements.
Réunissant un panel impressionnant de philosophes, biologistes, économistes, sociologues, juristes, mathématiciens ou encore dramaturges et romanciers, il éclaire notamment les notions d’ordre, nature humaine, état de droit, solidarité, liberté, égalité, propriété, protection de la personne et responsabilité. Il explore également les origines et la place de la révolution numérique au cœur des relations sociales.
Un des thèmes développés dans cet essai concerne l’analyse des moyens par lesquels les hommes communiquent entre eux et grâce auxquels le droit sert de langage au pouvoir. Langage du pouvoir et des relations interpersonnelles, le droit use des moyens de communication dont les trois principales conquêtes délimitent des époques successives. Il s’agit du passage de l’oralité à l’écriture, de la découverte de l’imprimerie et du règne actuel de l’informatique.
« La logomachie de nos machines, écrit l’auteur, ne contient pas une parcelle de ce qui donne un sens à l‘existence humaine. La facilité avec laquelle s‘y échangent des discours oiseux camoufle leur inaptitude foncière à aider l’humanité à avancer au-delà des cercles de domination et d’inégalités qui la caractérisent aujourd’hui. La mondialisation, dont le développement des réseaux électroniques est un symptôme parmi d’autres, invite à s’interroger sur le caractère universel de nos responsabilités. Tous ceux qui font l’expérience de la Toile entretiennent une proximité qui devrait conduire à leur respect mutuel sinon à leur solidarité. L’aisance avec laquelle les hommes et les femmes, les jeunes surtout, communiquent par-dessus les frontières devrait les faire accéder à un sentiment global de la justice. »
Réunissant un panel impressionnant de philosophes, biologistes, économistes, sociologues, juristes, mathématiciens ou encore dramaturges et romanciers, il éclaire notamment les notions d’ordre, nature humaine, état de droit, solidarité, liberté, égalité, propriété, protection de la personne et responsabilité. Il explore également les origines et la place de la révolution numérique au cœur des relations sociales.
Un des thèmes développés dans cet essai concerne l’analyse des moyens par lesquels les hommes communiquent entre eux et grâce auxquels le droit sert de langage au pouvoir. Langage du pouvoir et des relations interpersonnelles, le droit use des moyens de communication dont les trois principales conquêtes délimitent des époques successives. Il s’agit du passage de l’oralité à l’écriture, de la découverte de l’imprimerie et du règne actuel de l’informatique.
« La logomachie de nos machines, écrit l’auteur, ne contient pas une parcelle de ce qui donne un sens à l‘existence humaine. La facilité avec laquelle s‘y échangent des discours oiseux camoufle leur inaptitude foncière à aider l’humanité à avancer au-delà des cercles de domination et d’inégalités qui la caractérisent aujourd’hui. La mondialisation, dont le développement des réseaux électroniques est un symptôme parmi d’autres, invite à s’interroger sur le caractère universel de nos responsabilités. Tous ceux qui font l’expérience de la Toile entretiennent une proximité qui devrait conduire à leur respect mutuel sinon à leur solidarité. L’aisance avec laquelle les hommes et les femmes, les jeunes surtout, communiquent par-dessus les frontières devrait les faire accéder à un sentiment global de la justice. »