Depuis leur introduction en 1998 au sein du système éducatif tunisien, les nouvelles technologies de l'information et de la communication, connues par l'abréviation NTIC, ne cessent de charmer les élèves mais aussi d'inquiéter les enseignants qui craignent de se trouver remplacés, un jour, par ces outils de transmission du savoir. Ainsi, nous remarquons, après dix ans de travail en tant qu'enseignante, que l'application pédagogique de ces outils par les enseignants tunisiens est encore rare et presque absente dans la plupart des collèges et lycées au moment où elles sont largement répandues et utilisées dans les bureaux et les entreprises. Cette étude de terrain tente de comprendre pourquoi les enseignants ont une attitude réticente, et ce à travers les représentations sociales qu'ils se font des nouvelles technologies de l'information et de la communication.