Parce que l'importance économique, écologique, et géopolitique des forêts d'Afrique centrale a rendu leur aménagement aussi préoccupant qu'il ne l'avait été après l'indépendance des pays d'Afrique centrale, depuis le début de la décennie 90 plusieurs Etats de cette région se sont engagés dans un processus de reforme de leur politique forestière et législation y afférente et ont même entrepris ces changements à l'échelon régional. Force est de constater que la gestion des forêts est forcement en rapport avec les réalités des droits humains que ces derniers soient individuels ou collectifs. Elle affecte la vie des communautés des zones de forêts car susceptible de porter atteinte toutefois sans être exhaustif aussi bien au droit à la vie, y inclus le respect de l'intégrité physique, au droit à la qualité de la vie, au droit à la santé et à la sécurité que le droit à la sécurité alimentaire, le droit à la propriété, au développement et à la vie culturelle, le droit à la liberté religieuse. La gestion des forêts fait également appel à la mise en valeur du droit de résistance, à l'information, à la participation et à la capacité de décision, du droit de présenter des requêtes en justice.