En marge du vaste mouvement d'accession à la souveraineté par les déclarations d'indépendances se consolidaient et s'universalisaient les droits de l'homme. Du fait que la colonisation a simplement superposé le modèle étatique occidental aux organisations sociales et administratives qui étaient elles aussi de véritables Etats en Afrique, il en résulte une dualité institutionnelle et juridique, qui aujourd'hui encore n'est pas constitutionnellement réglée et mise en harmonie. Le présent ouvrage suggère une correction à travers trois axes à savoir:1. L'augmentation de la force normative des us et coutumes africaines pour les rendre optionnels au même titre que le droit moderne en Afrique francophone, lusophone et hispanophone.2. Le perfectionnement et l'harmonisation des instruments traditionnels africains au droit moderne en Afrique anglophone et arabophone.3. L'enrichissement du droit coutumier africain pour le rendre mieux compatible avec les instruments et techniques du droit moderne et les droits de l'homme dans toute l'Afrique à l'exemple du Rwanda avec les Gacaca pour traiter les crimes internationaux.