Dès 1626, la France poursuit la traite négrière sans se soucier de l'humanité du Noir, ce commerce humain étant jugé nécessaire pour assurer la puissance politique et économique du royaume. En 1685, le Code Noir de Louis XIV documente l'holocauste des Africains transplantés aux Antilles pour y travailler la canne à sucre. Au 18ème siècle, les Français libérés de la monarchie asservissent les Noirs, jugés inférieurs. La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 se limite à l'homme blanc, l'homme noir étant propriété. L'abolition de l'esclavage en 1848 engendre la colonisation et l'exploitation du continent africain dépecé en 1885 à la Conférence de Berlin. En 1944 à Brazzaville, De Gaulle, considérant les Africains incapables de se disposer d'eux-mêmes, souhaite de nouvelles conditions de la mise en valeur de notre Afrique . De De Gaulle à Chirac, la France impose aux jeunes républiques proclamées indépendantes dans les années 1960 les aigrefins d'une France-à-fric non seulement avide des ressources de l'empire (néo) colonial français, mais également devenue débridée et normalisée sous le joug sans fards de Nicolas (néo)Napoléon Sarkozy.