Cette étude a pour objectif d'établir les réseaux d'interactions plantes-pollinisateurs dans les deux stations d'étude. L'étude a fait état de 549 spécimens répartis dans 6 ordres, 17 familles, 33 genres et 41 espèces. Les Hyménoptères étaient majoritaires avec 21 espèces sur 41 (51%) et les Apidae les mieux représentées avec 252 spécimens (46%). Ainsi, Apis mellifera, Belonogaster longitarsus, B. juncea et Dactylurina staudingeri sont les plus abondantes car elles représentent plus de 300 spécimens (55%). Ces résultats montrent que la fluctuation de la connectance est faible entre ces stations. La vitesse et les visites positives ont plus été l'apanage d'espèces ayant un faible gabarit. L'activité débutait vers 07H et prenait fin vers 16H, et le pic est maximal vers 11H et 12H. Cette étude démontre que moins les espèces sont abondantes moins elles sont polylectiques et moins il y a compétition. Ainsi la grande préférence de ces espèces a été portée à plus de 50% sur les fleurs blanches. Dans cette même idée, pour une espèce, l'abondance n'intervient pas totalement dans la largeur de la niche, alors que sa fréquence d'occupation est fonction de sa largeur de la niche alimentaire.