La mer est une richesse fondamentale à toute économie. Cependant, tous les pays n'en disposent pas. Le droit international a pour rôle de remédier à cette situation en créant des conditions favorables pouvant permettre aux pays sans littoral de bénéficier des avantages qu'offre la mer. Ainsi les 16 États africains sans littoral ont besoin de la coopération internationale et régionale pour pouvoir faire face à leur handicap d'État enclavé. Cette coopération de la communauté internationale a permis de mettre en place un ensemble de dispositifs juridiques en faveur de ces deniers. Les principaux éléments de cette coopération concernent la navigation, la pêche et surtout le transit. Mais la mise en oeuvre de ces éléments rencontre d'énormes difficultés. Pour ce qui est de la pêche, les États sans littoral ne bénéficient pas d'une bonne coopération de la part des pays côtiers. De même, pour le transit, au delà du défaut de coopération des États de transit, d'autres obstacles d'ordre financier, techniques et pratiques viennent perturber leur liberté de transit pour l'acheminement de leurs marchandises.