Maxa Keme est une contribution aux débats sur la pratique politique et électorale en Afrique. En effet, les populations africaines vivent dans un flou artistique créé et entretenu par une certaine élite, dont la seule profession est et reste la politique. Cette politique n'est pas celle d'oeuvrer au bien-être des populations, loin de cette idée, mais plutôt, au nom de ces populations, ces marchands d'illusions en font un jeu complexe et sournois dont le seul but est de profiter des avantages de cet exercice pour leur propre compte. Maxa Keme se situe dans un cadre où le villageois garde toute sa philosophie de vie, ses pratiques et surtout ses valeurs face aux hommes de la ville qui croient être supérieurs. C'est une vision de ceux qui subissent les lois du peuple par ceux qui doivent oeuvrer au nom de ce même peuple grâce aux mêmes règles établies par l'ensemble du peuple tout entier.