De caractère social l'Homme ne peut vivre que dans le cadre d'une population. Ainsi l'étude de l'Homme ne peut être entreprise qu'en étudiant la population dont il constitue l'unité. C'est cette constatation qui a fait naître des concepts tels que ségrégation, racisme, polymorphisme... et des sciences telles que l'anthropologie, l'ethnologie, la sociologie, la médecine collective, la génétique des populations et bien d'autres. C'est de là aussi que la biodémographie tire son importance puisque quelque soit l'étude que nous souhaitons entreprendre sur cette espèce de caractère social il faut passer d'abord par une mise au point démographique qui constitue l'outil crucial pour définir l'environnement social que l'Homme a crée et au sein duquel il continue à vivre et à évoluer.Fidèle à cette optique, je ne faisais durant mes travaux de recherche qu'essayer de lire l'effet du comportement social et démographique de l'Homme sur sa biologie.L'effet des comportements matrimoniaux tels que l'endogamie et la consanguinité sur le profil de la santé en termes d'induction d'anomalies génétiques ou de perturbation quant à l'équilibre du pool génétique de la population, en est un exemple.