Mon maître s'appelait Godouama Jean, mon père. Je n'avais pas le droit d'être médiocre en classe, encore moins d'obtenir de mauvaises notes. À l'époque déjà, la chicotte était utilisée à tour de bras. Tous les jours, j'avais droit à des coups de bâton de mon maître. Comme si cela ne suffisait pas, le même traitement se poursuivait à la maison car les exercices en classe étaient repris autant de fois jusqu'à ce que j'assimile. Mon père voulait que je figure parmi les meilleurs de la classe. À force d'être frappé, je rentrais presque toujours avec des traces de coups dans le dos que j'avais du mal à cacher ; ce qui provoqua souvent des disputes entre mes parents. Car ma mère n'acceptait pas ce traitement particulier.
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