L'étude spécifique du témoignage, preuve la plus usitée en procédure pénale camerounaise nous a paru indispensable au lendemain de l'entrée en vigueur du tout premier code de procédure pénale camerounais en 2008.En réalité, presque dans tout procès pénal, on a recours au témoignage pour découvrir la vérité objective tant recherchée.Toutefois dans sa mise en oeuvre, les difficultés de droit et même de fait se présentent et entravent considérablement sa bonne administration. L'entrée en vigueur du code a insufflé un nouvel élan à même de revaloriser cette preuve et rehausser son image à condition d'être bien appliquée par la pratique judiciaire. Mais tous les problèmes du témoignage n'ont pas trouvé des solutions dans cette nouvelle législation. Raison pour laquelle elle doit être reformée sur certains aspects(parexemple l'épineux problème de la protection des témoins qui n'a pas été abordée).L'efficacité de l'action administrative et l'implication active de toute la population civile sont autant de facteurs pouvant améliorer l'efficacité de la preuve testimoniale et limiter les risques d'erreurs judiciaires toujours possibles.