Les marchés financiers ont été créés en zone CEMAC, afin de rassembler et d'allouer les capitaux locaux et étrangers. Alors que l'on présente le marché financier comme ce mécanisme de financement, capable de résorber le problème de la disponibilité des fonds en Afrique Centrale, les investisseurs ne s'estiment pas assez motivés pour y entrer, du fait de la présence de nombreuses pesanteurs, considérées comme des risques. Il nous a semblé important de savoir si le risque peut jouer un quelconque rôle sur ce dernier, en ce sens qu'il lui est consubstantiel et que le marché fonctionne grâce à sa présence. Aussi, s'adressant à la communauté des investisseurs des deux marchés boursiers de cet espace financier, cette étude démontre que comme partout ailleurs, le risque peut jouer deux fonctions. Il peut être, à la fois, une source d'ambivalence du fonctionnement du marché et un vecteur de règlementation de ce dernier. Sa présence oblige ainsi la mise en place des règles visant soit à le prévenir, soit à le traiter, tâche à laquelle sont orientées les lois et règlements en vigueur en la matière dans la sous-région.