Estimée à 15% chez les hémodialysés chroniques,la variation paradoxale de la pression artérielle systolique (VPPAS), est prédictive de la morbi-mortalité en hémodialyse (HD), et demeure mal connue en HD en Afrique subsaharienne (ASS). D'où ce travail qui a pu décrire une prévalence de VPPAS hautement significative (28,99% [18,25% - 41,06%])à Libreville, ville d'ASS. L'usage d'inhibiteurs calciques (non/oui) et fréquentation de médecine traditionnelle (oui/non) étaient associés à la VPPAS (rapport de prévalence (RP)=3,09 p=0,006 et RP=0,35 p=0,04). Patients comparés VPPAS(+) versus (vs) VPPAS(-): albuminémie 32,18±6 vs 36,42±7,47 p=0,10 ;l'hémoglobine 7,93±1,45 vs 8,67±2,31 p=0,20; poids sec 55,35±9,64 vs 60,84±12,76 p=0,13. Après ajustement par régression logistique: Le genre féminin (OR=1,25 ; p=0,045), le sentiment d'être insuffisamment assisté par la famille (OR= 1,2 ; p= 0,049), l'IMC 18,5 kg/m2 (OR= 0,4 ; p= 0,05) étaient associés à la VPPAS. D'où l'mpératif d'optimalisation de : la fréquence d'HD, l'assistance diététique et psychologique qui font parti des limites majeures de l'hémodialyse en Afrique subsaharienne.