Nous nous étions posé deux questions dans cet ouvrage, pour résoudre la problématique de la DJOMEC: comment la DJOMEC (Djolof Mutuelle d'Epargne et de Crédit) pouvait contribuer à la lutte contre la précarité dans une localité aussi pauvre que le DJOLOFF tout en cherchant à atteindre ses objectifs de viabilité et de pérennité? La seconde interrogation se proposait d'éclairer sur les modalités pratiques d'intervention des acteurs et bénéficiaires de la microfinance (Etat, clients, bailleurs, dirigeants et salariés) qui sont intéressés par la réduction de la pauvreté dans le Djoloff? La réflexion que nous avons menée à travers cette étude a révélé qu'au-delà des meilleurs pratiques en termes de management, la DJOMEC a besoin de maîtriser les facteurs externes pour atteindre ses objectifs que ce soit sur le plan commercial ou social. Sur le plan commercial, depuis sa création, la DJOMEC a traversé d'énormes obstacles, allant d'un patrimoine initial de départ de 580 000 à 1 091 842 259 aujourd'hui. Un tel résultat confirme l'hypothèse selon laquelle la pérennité de la DJOMEC est fonction d'éléments indispensables tels que l'adéquation de ses fonds propres.