Les politiques des taux d'intérêt constituent un canal-cible privilégié pour promouvoir l'allocation du capital la plus optimale possible, et accompagner la croissance économique. Deux logiques s'opposent, au sein de la littérature, de l'allure à suivre de la courbe des taux, l'interventionnisme de l'Etat et le libéralisme, pour promouvoir l'investissement, facteur primordial et essentiel de croissance économique. Malheureusement, d'après les faits, les résultats escomptés ont été largement décevants pour les deux approches. Mais, pour comprendre comment on en est arrivé là il faut répondre à la question suivante: si à la naissance de l'économie politique se trouvaient déjà le problème du développement, pour favoriser celui-ci, faut-il plus ou moins d'Etat? Cependant, ni planification autoritaire, ni généralisation tous azimuts des marchés, puisque l'enjeu n'est autre qu'un équilibre bien tempéré entre interventions publiques et ajustements décentralisés. Comment alors va naître une nouvelle réglementation économique qui se réfère davantage au marché? Cette idée offre donc une voie moyenne entre l'interventionnisme massif et le libéralisme débridé.