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L'effet de familiarité observé sur la composante évoquée N170 obtenue en réponse à la présentation de visages fait actuellement l'objet de critiques dans la littérature scientifique. L'objectif de cette étude était de mettre à l'épreuve trois postulats expliquant que l'effet de familiarité résulterait soit (i) d'influences top-down des représentations en mémoire sur le traitement perceptif, (ii) du développement de routines perceptives automatisées au sein du système visuel, (iii) d'un effet d'habituation dû à la répétition des stimulations. Pour cela, nous avons utilisé les données de cinq…mehr

Produktbeschreibung
L'effet de familiarité observé sur la composante évoquée N170 obtenue en réponse à la présentation de visages fait actuellement l'objet de critiques dans la littérature scientifique. L'objectif de cette étude était de mettre à l'épreuve trois postulats expliquant que l'effet de familiarité résulterait soit (i) d'influences top-down des représentations en mémoire sur le traitement perceptif, (ii) du développement de routines perceptives automatisées au sein du système visuel, (iii) d'un effet d'habituation dû à la répétition des stimulations. Pour cela, nous avons utilisé les données de cinq études menées dans notre laboratoire utilisant une tâche de familiarité. Les potentiels évoqués de 83 sujets ont été traités de manière à pouvoir analyser les réponses évoquées par des visages familiers et des visages inconnus lors de chacune de leur présentation. Nos résultats montrent que la modulation d'amplitude de la N170 en fonction de la familiarité des visages n'est pas due à un phénomène d'habituation mais bien à un effet de familiarité robuste et constant au fil des présentations dans l'hémisphère droit. En revanche, cet effet n'apparaît dans l'hémisphère gauche qu'après la répétition.
Autorenporträt
Yann Etienne a étudié la psychologie jusqu'au Master recherche à l'Université de Rouen où il a pu apprendre à maîtriser la technique des potentiels évoqués auprès de spécialistes en la matière (Pr. Rebaï). Il prépare actuellement un doctorat sur la mémoire de reconnaissance à l'Université d'Aix-Marseille sous la direction de Fabrice Guillaume.