En date du vendredi 30 janvier 2009 à Libreville, la CEMAC annonça la suspension "jusqu'à nouvel ordre" des placements de la BEAC, et commanda un audit spécifique sur ses opérations de placements, suite à la colossale perte sèche de XAF 16,4 milliards sur un dépôt à terme auprès de la Société Générale à Paris. Parallèlement, nous assistons au développement des marchés de capitaux africains; du fait de l'importance de leurs liquidités, volumes de transactions et capitalisations boursières respectives. Par ailleurs, ces marchés sont très peu affectés par les perturbations induites par les évènements financiers touchant les places financières développées ou émergentes. Bien plus, la notation du risque souverain des pays n'a cessé de s'améliorer au fil des années. Mais pourquoi malgré ces évolutions pour du moins favorables, les places financières africaines n'arrivent toujours pas à attirer les placements des capitaux d'une Institution Financière comme la BEAC et mitiger ainsi le risque de marché? Cette étude s'intéresse à l'attractivité des marchés africains pour les investisseurs qui ont une aversion poussée au risque.