Ma première connaissance de Genet eut lieu en 1994 lors de la rédaction de ma mémoire de maîtrise. Ce qui m'a en premier lieu attiré chez cet écrivain,fut son théâtre, théâtre du faux, théâtre de la théâtralité,centré sur une matrice elle aussi cachée par le verbe et le déconstructionisme théâtral : le vide. Le vide pour Genet est la confusion spatiale, une condensation éternisante du temps, un dévidement systématique des actes réels menant à une coexistence osmotique des opposés.