La littérature scientifique s'est jusque-là plus concentrée sur l'identification des moteurs directs des pertes des forêts et de la biodiversité, minimisant ainsi les facteurs qui conduisent les moteurs à ces pertes. Les maladies des végétaux cultivées sont quelques-uns de ces facteurs insoupçonnés qui accroissent l'impact négatif de l'agriculture durable sur les forêts et la biodiversité de l'écosystème. Avec un focus sur la Réserve de Biosphère de Yangambi (RDC), la présente étude cherchait à vérifier l'hypothèse et mettre en évidence la culture de manioc selon laquelle ces maladies aura accru les phénomènes de déforestation et d'érosion de la diversité biologique des forêts dans la cuvette centrale congolaise en générale et à Yangambi-centre en particulier.