L'homme, de part les sélections successives qu'il a effectuées sur les races canines, a créé des isolats génétiques. En effet, les races entre elles présentent un polymorphisme très important, alors qu'à l'intérieur de chaque race la diversité génétique est très réduite. Ces caractéristiques font que des différences génétiques seront plus faciles à mettre en évidence chez le chien que chez l'homme chez qui les populations sont continuellement brassées. Nous faisons l'hypothèse que chez le GBS, l'«épilepsie essentielle» serait monogénique et se transmettrait sur un mode autosomique récessif. Cependant la forte consanguinité dans cette race pourrait masquer un mode de transmission polygénique. Un criblage complet du génome a été réalisé avec 300 microsatellites sur 20 chiens. Si ce travail n'a pas permis de mettre en évidence un ou des locus liés à l'épilepsie, il nous a permis d'exclure de nombreux gènes candidats connus pour être responsables d'épilepsie chez l'homme.