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La coévolution du maïs et les humains depuis plus de 9000 ans continus par son importance pour la subsistance, les systèmes agricoles, économiques et culturels. Aujourd'hui, dans les parcelles mexicaines cohabitent des variétés locales et hybrides de maïs, l'usage de ces deuxièmes a été impulsé par des politiques et diffusions commerciales. Ce travail cherche à éclairer certains aspects sur le choix entre les variétés locales et les variétés hybrides chez deux populations amérindiennes du sud du Mexique, les Zoque-popolucas et les Nahuas. On s'intéresse particulièrement aux raisons qui…mehr

Produktbeschreibung
La coévolution du maïs et les humains depuis plus de 9000 ans continus par son importance pour la subsistance, les systèmes agricoles, économiques et culturels. Aujourd'hui, dans les parcelles mexicaines cohabitent des variétés locales et hybrides de maïs, l'usage de ces deuxièmes a été impulsé par des politiques et diffusions commerciales. Ce travail cherche à éclairer certains aspects sur le choix entre les variétés locales et les variétés hybrides chez deux populations amérindiennes du sud du Mexique, les Zoque-popolucas et les Nahuas. On s'intéresse particulièrement aux raisons qui entraînent la conservation des variétés locales dans un paysage agricole où les hybrides l'emportent. Les paysans expliquent qu'ils conservent les variétés locales par la bonne qualité du grain, les qualités culinaires-gustatives, et le maintien de la milpa en polyculture, ce qui renforce les liens sociaux. Les systèmes agricoles modernes demandent un investissement économique élevé et réduisent l'autonomie technique des paysans. Au contraire, les variétés locales élargissent la flexibilité et la sécurité alimentaire paysanne, aspects essentiels pour créer et recréer l'agrobiodiversité.
Autorenporträt
Elle est docteur en ethno-ecologie du Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris, ses intérêts se centrent autor de la relation humains et nature a travers de l¿etude des pratiques et des discours des activités de gestion des ressources naturelles. Elle est enseignant-chercheuse à l'Universidad Régional Amazónica IKIAM, au piedmont équatorien.