Nous sommes tous confrontés à la fragilité de la vie, puisqu'un jour ou l'autre, nous ou nos proches, serons touchés par la maladie et par la mort. A l'hôpital, l'aumônier est souvent représenté comme celui ou celle qui va apporter des paroles réconfortantes pour satisfaire les besoins spirituels des malades. Cependant, l'aumônier est aussi celui qui chemine avec le malade, parfois en silence, sur ce chemin de la fin de la vie. Doit-il être avant tout un témoin de l'Evangile, ou bien un écoutant qui rassure par sa simple présence ? La Bible, qui est le bien de millions de croyants, a- t-elle sa place au sein de ces visites des malades en fin de vie ?