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La Loi sur l'équité salariale, entrée en vigueur en 2001, oblige les entreprises du Québec de plus de 10 employés à revoir leurs mécanismes de détermination des salaires des emplois à prédominance féminine par rapport aux emplois à prédominance masculine. Cette étude tente de mesurer l'impact d'une telle loi sur les écarts salariaux entre les hommes et les femmes au Québec. Les données de l'Enquête sur la population active (EPA) de Statistique Canada ont été utilisées pour estimer la part de la discrimination dans les écarts salariaux à l'aide d'une décomposition Oaxaca-Blinder, corrigée ou…mehr

Produktbeschreibung
La Loi sur l'équité salariale, entrée en vigueur en 2001, oblige les entreprises du Québec de plus de 10 employés à revoir leurs mécanismes de détermination des salaires des emplois à prédominance féminine par rapport aux emplois à prédominance masculine. Cette étude tente de mesurer l'impact d'une telle loi sur les écarts salariaux entre les hommes et les femmes au Québec. Les données de l'Enquête sur la population active (EPA) de Statistique Canada ont été utilisées pour estimer la part de la discrimination dans les écarts salariaux à l'aide d'une décomposition Oaxaca-Blinder, corrigée ou non pour le biais de sélection, au Québec et en Ontario. Entre 1998 et 2006, une diminution de la part de la discrimination dans les écarts salariaux au Québec a été observée, variant entre 2,8 % et 16,5 %, selon le modèle et les hypothèses choisis. Cette réduction a été de 1,4 à 9,9 pts de % plus importante au Québec qu'en Ontario. Ceci s'est traduit par des gains salariaux nets modestes oscillant entre 0,5 % et 1,6 %. En conclusion, il semble que la Loi a eu un impact positif sur la réduction de la discrimination salariale basée sur le sexe au Québec.
Autorenporträt
Marie-Hélène Lafeuille a complété une maîtrise en économie à l'Université de Sherbrooke en 2009. Elle se spécialise dans l'analyse statistique et économétrique de micro-données. Elle est présentement économiste principale chez Groupe d'analyse, Ltée, où elle s'intéresse principalement l'économie de la santé.