Le thème de la valorisation des tissus anciens est devenu un des axes porteurs du débat sur la ville. Se focalisant uniquement sur l'aspect morphologique, les actions classiques d'intervention sur les tissus urbains ont montré leurs limites. Un nouvel outil s'est affirmé ses vingt dernières années dans les politiques publiques. En plus de l'action classique, la priorité aujourd'hui est d'agir globalement sur les facteurs de rupture sociale, économique, sociétale et ainsi renouveler la ville. L'heure est au " construire la ville sur la ville ". Pur produit de la période coloniale, le centre ville de Guelma jouissait jusque là d'une période faste jusqu'aux années quatre vingt dix où celui-ci entame sa phase de déclin. Ville hypertrophiée, avec un centre réduit souffrant de congestion, de pollution et un cadre bâti en continuelle dégradation. L'objectif étant, de mettre en exergue cette évolution dans les modes de penser et d'agir sur une ville dont le label est celui de " ville de culture et d'histoire.