Cette étude porte sur les problèmes que rencontrent les applicateurs-riziculteurs lors du port des équipements de protection individuelle pour en connaître les facteurs explicatifs. L'enquête s'est déroulée dans le département d'Oumé, localité située dans le centre ouest de la Côte d'Ivoire et a concerné une population de 44 individus composée d'applicateurs-riziculteurs, d'agents de l'Anader et de commerçants. Les données collectées à partir de l'observation directe, d'entretiens semi-directs et du questionnaire ont été analysées dans une double approche quantitative et qualitative. Ainsi, les résultats de l'étude montrent que les applicateurs-riziculteurs se protègent très peu lors des traitements phytosanitaires dans la riziculture et les obstacles relevés sont l'indisponibilité des ÉPI, l'inconfort, le manque de moyens financiers. Aussi, la sous-estimation des dangers liés à l'utilisation des produits phytosanitaires. Cependant, ces obstacles résultent de la perception des applicateurs-riziculteurs vis-à-vis des ÉPI, les dysfonctionnements dans la chaîne d'approvisionnement de ces dits-équipements et la perception de non-dangerosité des produits phytosanitaires.