Résumé : La ville d'Alger regorge d'une richesse architecturale et urbaine considérable. Il s'agit plus particulièrement des immeubles de rapport construits en maçonnerie de pierre, entre la seconde moitié du XIXe et la première moitié du XXe siècle. Malheureusement, ces constructions n'ont fait que récemment l'objet d'un débat quant à leur état de détérioration. Les autorités concernés ont débuté des travaux de réhabilitation, mais ces derniers restent superflus et inadaptés, ils se limitent à des ravalements de façades, ceci par cause d'un manque technologique et de connaissance sur ce type de constructions. On peut rajouter également, le manque d'entretien et l'abandon des immeubles par leurs occupants, ou bien leur transformation et leur surexploitation. Ceci fragilise les structures et augmente leur degré de vulnérabilité face à des aléas naturels dangereux, et on entend par cela, le phénomène le plus dévastateur qui est le séisme. Dans cette brève étude, on fera connaissance avec la réhabilitation en tant que processus qui participe à la reconnaissance d'une architecture à travers le diagnostic, et comme moyen de réduction de la vulnérabilité face aux aléas naturels.