Cette recherche diachronique, tire son essence de l'observation d'un phénomène qui perdure dans la ville de Constantine au Nord-est de l'Algérie. A défaut d'espaces verts urbains récréatifs, les familles constantinoises squattent les espaces verts agricoles interurbains à la recherche de la récréation, dès l'arrivée du printemps. Ce constat nous a mené à chercher les causes de ce comportement. Les squares demeurent rejetés de par leur dégradation et relativement à une image morale négative. Les forêts urbaines connaissent le même sort, pour des raisons plus complexes. En se basant sur l'approche théorique, analytique et les données du terrain, nous essayons d'y répondre par une stratégie verte basée sur un urbanisme de santé et de bien-être. Le projet urbain, une démarche de concertation, pourrait être une manière de prendre en charge cette stratégie verte à Constantine, si les acteurs politiques du Grand Constantine, prennent conscience que les espaces verts, en plus de leurs vertus avérées, sont également thérapeutiques pour la santé du citoyen.