Notre curiosité à nous interroger sur ce qui justifie l'absence des financements dans le secteur agricole au Cameroun, nous a conduit à nous intéresser globalement à la question de financement agricole des petits exploitants des cultures vivrières précisément celles de manioc et de banane plantain en particulier. L'étude s'intéresse à la catégorie des petits exploitants qui est la couche la plus vulnérable n'ayant pas accès aux ressources de financement et manquant un encadrement approprié. La nécessité de circonscrire le champ d'étude nous a conduit à nous intéresser au financement des petits exploitants des cultures de manioc et de banane plantain en raison de leur prépondérance sur le PIB du secteur agricole, le fait qu'elles fassent partie des priorités de l'Etat, leur présence dans les habitudes alimentaires des camerounais,leur dotation en stratégie sectorielle et le fait qu'elles génèrent plus de 200 dérivés à plus d'une industrie.L'étude s'active à la mise sur pied du mécanisme de financement le plus approprié à ces cultures vivrières soit celui qui intègre toutes les parties inhérentes à leur développement.Il s'agit d'une philosophie à l'indienne dénommée "Total solution".