Se mettre à chercher un mode commun d'organisation du sens dans l'immense « parole poétique » malgache semble relever de la gageure ; il y a là - sûrement - quelque velléité de toujours ramener les propos sur la culture malgache à une recherche identitaire. Vouloir trouver un schème particulier - spécifique est un mot quasi interdit en médiation culturelle - à toute production littéraire pourrait induire la recherche en erreur ou au moins augmenter les facteurs d'entropie en dépit de l'objectivité nécessitée par une recherche qui se voudrait scientifique. C'est le risque que prend - consciemment - ce travail ; mais il prend aussi un risque plus grand : essayer de découvrir « ce schème » à travers quelques textes, de surcroît traduits. Mais cet ouvrage a une histoire, un passé qui le fonde et le produit.