En 1992, Monique ILBOUDO publiait son premier roman, Le Mal de peau, qui est aussi, pour la littérature burkinabè écrite, la première oeuvre d'une romancière. En 10 chapitres, sont présentées, de manière alternée, en France et à Tinga, l'histoire de Cathy, la métisse, et celle de Sibila Madeleine sa mère. Outre cette présentation alternée, ce roman semblait se démarquer d'un certain nombre d'habitudes de la production romanesque locale, notamment le choix du personnage principal. Dès lors, l'on pouvait se demander si ce roman s'inscrivait dans la continuité ou s'il se veut une rupture en profondeur d'avec les pratiques esthétiques courantes. Pour trouver des réponses à ces interrogations, nous avons utilisé des outils d'analyse appartenant à la critique structurale et à l'interculturalité. Cette approche a permis de dégager des forces mais aussi des aspects que ILBOUDO devrait mieux prendre en compte dans ses productions ultérieures. Les étudiants, les enseignants et les chercheurs dont le champ d'étude est l'esthétique littéraire trouveront dans ce livre des pistes de réflexion. Les lecteurs de Le Mal de peau et ceux qui s'intéressent aux questions de rencontres de cultures aussi
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