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Un patient séropositif débutant un traitement antirétroviral a-t-il une probabilité plus importante de succès virologique s'il bénéficie d'un suivi ambulatoire avec un médecin généraliste pouvant améliorer l'observance du patient? L'étude rétrospective des paramètres sociodémographiques et immunovirologiques d'une série chronologique de 166 patients, séropositifs, naïfs de traitement antirétroviral, mis sous traitement depuis 2005, n'a pas permis de mettre en évidence de différence de succès virologique entre les patients ayant une prise en charge hospitalière exclusive et ceux ayant une prise…mehr

Produktbeschreibung
Un patient séropositif débutant un traitement antirétroviral a-t-il une probabilité plus importante de succès virologique s'il bénéficie d'un suivi ambulatoire avec un médecin généraliste pouvant améliorer l'observance du patient? L'étude rétrospective des paramètres sociodémographiques et immunovirologiques d'une série chronologique de 166 patients, séropositifs, naïfs de traitement antirétroviral, mis sous traitement depuis 2005, n'a pas permis de mettre en évidence de différence de succès virologique entre les patients ayant une prise en charge hospitalière exclusive et ceux ayant une prise en charge mixte Ville-Hôpital. L'enquête révèle que 10% seulement des patients étaient suivis régulièrement par un médecin généraliste. Par ailleurs, le problème du logement présent chez trois quart des patients est identifié comme facteur associé indépendant à une diminution du succès virologique. L'infection VIH devient une maladie chronique. Le vieillissement, la dépendance et la précarité croissante de la population séropositive nécessitent une adaptation des modalités de prise en charge. Les réseaux de santé Ville-Hôpital doivent désormais retrouver leur dynamisme passé.
Autorenporträt
Sylvain Diamantis, docteur en médecine, chef de clinique en maladies infectieuses, hôpital Bichat Claude-Bernard, Paris.