Relatée dès 1895 par EXALD cité par DUCROS, cette association diabète et myxoedème est longtemps apparue fortuite. Ainsi, selon TROWELL en dehors d'un cas, aucune forme primitive n'a été observée avant 1960 en Afrique.Note d'obésiologue d'authentiques mémoires ont tracé le sillon de la pathogénèse du syndrome poly métabolique X, ORD ET GULL (fin 1800), Jean VAGUE en 1945, l'obésité versus , les travaux de HANS SELYE (vers 1960) concepts de NEUFELD, l'insulino-résistance par REAVEN (vers 1980) alors que Samuel REFETOFF décrivait même le syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes et qu'enfin, D. J. P. BARKER, vers 1992, rapporta d'une origine foetale des maladies de l'adulte par épigenèse transgénérationnelle graduée par BASTENIE P. A. vers 1937 et REGINALD HALL vers 1970. Vingt Quatre myxoedèmes dakarois demontrent une fréquence de 0,05% (âge moyen : 45ans ; angiopathie endocrinienne : HTA : 52%; insuffisance cardiaque : 30%) marquée par l'atrophie thyroïdienne : 70% des cas. Le myxoedème à Dakar illustre cliniquement la peptidologie du thyréocyte.