L'assainissement des ouvrages (voies pavées et caniveaux) dans la ville de Djougou est basé sur des stratégies bien élaborées par les autorités, mais leur mise en oeuvre est défaillante. En effet, l'état insalubre des ouvrages de la ville est frappant et force indignation et interrogations. Cet état des ouvrages s'explique surtout par le fait que les populations affichent de mauvais comportements (indifférence, incivisme, non abonnement aux ONG de pré-collecte des ordures ménagères, défécation dans les caniveaux, rejet des eaux usées sur les voies et dans les caniveaux,...), mais aussi par l'impuissance des autorités qui peinent à appliquer les textes en vigueur et qui n'ont pas l'air préoccupé par la mise en oeuvre du Plan de l'Hygiène et de l'Assainissement Communal (PHAC). Le comportement de la population est surtout dû au laxisme et à un faible niveau d'écocitoyenneté et d'instruction. Partout, le paysage et les ouvrages d'art portent des empreintes des déchets. La porte de sortie de ce contexte environnemental passe par un programme ciblé d'information, d'éducation et de communication, notamment à l'attention de la population dans les coins et carrefours-vitrines de la ville.