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Les premières étapes de l'évolution animale restent obscures mais peuvent être appréhendées par l'étude comparative d'animaux basaux comme les éponges ou les cnidaires. Une des innovations majeures dans l'évolution des formes animales est l'apparition de l'épithélium, rendant possibles des processus morphogénétiques fondamentaux du développement comme l'invagination. Leur origine pourrait précéder la structuration et la complexification spatiales de l'organisation animale. Les homoscléromorphes sont les seules éponges à partager avec Eumetazoa la présence d'un véritable épithélium contenant…mehr

Produktbeschreibung
Les premières étapes de l'évolution animale restent obscures mais peuvent être appréhendées par l'étude comparative d'animaux basaux comme les éponges ou les cnidaires. Une des innovations majeures dans l'évolution des formes animales est l'apparition de l'épithélium, rendant possibles des processus morphogénétiques fondamentaux du développement comme l'invagination. Leur origine pourrait précéder la structuration et la complexification spatiales de l'organisation animale. Les homoscléromorphes sont les seules éponges à partager avec Eumetazoa la présence d'un véritable épithélium contenant une membrane basale. Trois outils moléculaires de l'invagination ont été étudiés chez l'adulte d'Oscarella lobularis et suggèrent un programme génétique semblable à celui de la gastrula des eumétazoaires: initiation par la voie WNT canonique, contrôle morphogénétique par la voie " Rho-ROCK " et enfin spécification du feuillet internalisé par un gène à boîte T. Mes résultats ouvrent des perspectives intéressantes concernant l'éventuelle reconnaissance d'un stade gastrula chez les éponges, point de discorde de la zoologie classique.
Autorenporträt
Pascal Lapébie est actuellement chercheur à l''observatoire océanologique de Villefranche-sur-mer (CNRS, Université Paris VI). Ancien élève de l''Ecole Normale Supérieure de Lyon et agrégé des Sciences de la Vie et de la Terre, il a obtenu son doctorat au sein du Centre Océanologique de Marseille (CNRS, université Aix-Marseille II) en 2010.