Depuis 1995 et la Convention sur la Diversité biologique, les savoirs naturalistes locaux sont devenus quasiment indispensables pour conserver la biodiversité. La conférence de Jakarta permis de valoriser " le respect, la préservation et le maintien des connaissances, innovations et pratiques des communautés autochtones et locales qui incarnent un mode de vie traditionnel ". De plus en plus de scientifiques et d'acteurs du développement local voient une somme d'informations inédites, pertinentes et précises sur les milieux naturels et la biodiversité qui placent ces " populations locales et autochtones " sur un plan d'égalité avec les savoirs scientifiques. Ils y voient aussi un remède pour lutter contre les évolutions environnementales négatives actuelles. Ces savoirs naturalistes locaux sont perçus comme des instruments efficaces durables qui ont fait leurs preuves en ayant conserver leur environnement naturel jusqu'à nos jours. Il s'agit donc désormais de reconnaître, sauvegarder, valoriser et diffuser ces savoirs face à la mondialisation.