L'approche proposée a pour objectif de modéliser l'écrouissage en tréfilage des aciers perlitiques, à I'aide de méthodes de transitions d'échelles, basées sur un mécanisme de non-empilement de dislocations. La diminution du libre parcours moyen des dislocations en proportion de l'espacement interlamellaire est l'effet déterminant étudié ici; on ne prend pas en compte les textures cristallographiques développées au cours du tréfilage. Cette méthode pour calculer la courbe d'écrouissage en tréfilage donne une pente égale à 1/4, ce qui coïncide avec les résultats expérimentaux. En conclusion, une pente d'écrouissage en tréfilage de 1/4 ne signifie pas que le mécanisme déterminant est l'empilement de dislocations à l'échelle la plus fine. En d'autres termes, le processus d'homogénéisation utilisé pour relier la résistance macroscopique à l'évolution de la taille et de l'histoire de la microstructure nécessite plus de finesse comme proposé dans ce modèle.