Malgré la richesse de ses usages et les problèmes théoriques qu'elle pose, la construction en se faire n'a jamais été au centre d'une étude contrastive français-portugais. Cependant la traduction directe de se faire par fazer-se n'est pas toujours possible. Les relations construites par faire, d'un côté, par la pronominalisation de l'autre, qui font intervenir les phénomènes de diathèse, active, passive et causative, sont les mêmes en français et en portugais. Il s'agissait donc de comprendre les contraintes spécifiques à chaque langue, syntaxiques et/ou sémantiques, qui empêchent la traduction directe dans certains cas. Le contraste entre les deux langues est établi majoritairement à partir d'un corpus littéraire et journalistique de textes identiques, édités dans les deux langues. Un sondage auprès de lusophones vient apporter un éclairage sociologique à certaines divergences observées entre différents locuteurs et traducteurs d'un même énoncé en se faire. Ce travail s'adresse à tous ceux qui, traducteurs, linguistes, enseignants et étudiants, s'intéressent aux spécificités du français et du portugais et au passage de l'un à l'autre.
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