Cet ouvrage s'intègre dans le cadre de la finance comportementale. Il examine l'impact de l'incertitude sur l'optimisme et l'excès de confiance des analystes financiers. Il est organisé en deux parties. L'objectif de la première partie est d'asseoir théoriquement la relation entre l'incertitude informationnelle et le comportement des analystes financiers en se référant essentiellement aux apports de la finance comportementale. La deuxième partie teste empiriquement l'effet de l'incertitude sur l'optimisme et l'excès de confiance des analystes. L'ouvrage montre que les analystes sur-réagissent aux bonnes informations et sous-réagissent aux mauvaises informations (optimisme). Ils sur-réagissent aussi aux informations privées et sous-réagissent aux informations publiques (excès de confiance). Ces deux phénomènes sont plus forts chez les entreprises de haute technologie (haute incertitude) et diminuent significativement après le krach (2000-2001).