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La musique a été un monopole, instrumentalisée par les institutions au pouvoir pour servir leurs fins. Ce n'est que depuis peu (à partir de la Révolution les musiciens veulent à leur tour prendre leur indépendance) que celle ci ne poursuit qu'un but artistique . Mais cette utilisation par les institutions n'est-elle pas poursuivie aujourd'hui de façon plus fine, insidieuse, par des incitations législatives ou financière? L'État, ou l'Industrie peuvent il guider nos goûts ou habitudes d'écoute à leurs profits? A l'opposé la musique a été utilisée dans l'Histoire pour fédérer des groupes…mehr

Produktbeschreibung
La musique a été un monopole, instrumentalisée par les institutions au pouvoir pour servir leurs fins. Ce n'est que depuis peu (à partir de la Révolution les musiciens veulent à leur tour prendre leur indépendance) que celle ci ne poursuit qu'un but artistique . Mais cette utilisation par les institutions n'est-elle pas poursuivie aujourd'hui de façon plus fine, insidieuse, par des incitations législatives ou financière? L'État, ou l'Industrie peuvent il guider nos goûts ou habitudes d'écoute à leurs profits? A l'opposé la musique a été utilisée dans l'Histoire pour fédérer des groupes d'opposition -ce sont les hymnes, à la Révolution, au Communisme- les mouvements sociaux ont recours à la musique pour fédérer autour d'un point commun, à l'esthétique sonore particulière . En cherchant à porter une voix contestataire, le rock s'inspire-t-il de cet héritage?
Autorenporträt
T.Soubielle est professeur de sciences économiques et sociales au Lycée François Bazin à Charleville-Mézières.