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Nous comparons dans cette étude la disparition des phonèmes durant 18 minutes de français et de mandarin de Taïwan spontanés. Les analyses acoustiques et perceptives montrent, en excluant le schwa du français, un pourcentage de disparition similaire : environ 3%. La disparition concerne autant les voyelles que les consonnes en français mais presque exclusivement les consonnes en mandarin. Ceci est peut-être dû au fait que le mandarin est une langue à tons et mono-dissyllabique où la voyelle, porteuse du ton et souvent le seul noyau syllabique du mot, devient résistante à la disparition ;…mehr

Produktbeschreibung
Nous comparons dans cette étude la disparition des phonèmes durant 18 minutes de français et de mandarin de Taïwan spontanés. Les analyses acoustiques et perceptives montrent, en excluant le schwa du français, un pourcentage de disparition similaire : environ 3%. La disparition concerne autant les voyelles que les consonnes en français mais presque exclusivement les consonnes en mandarin. Ceci est peut-être dû au fait que le mandarin est une langue à tons et mono-dissyllabique où la voyelle, porteuse du ton et souvent le seul noyau syllabique du mot, devient résistante à la disparition ; contrairement au français, où les consonnes sembleraient porter plus d information pour le décodage du sens. Cette tendance synchronique reflète dans chacune des deux langues la tendance diachronique : la disparition concerne les voyelles et les consonnes du latin au français mais du chinois archaïque au mandarin uniquement les consonnes. Les facteurs classe du mot, accentuation/tons, position, type de segment ont une incidence sur la disparition mais pas le débit.
Autorenporträt
Tzu-ting SU, docteur en phonétique à l¿Université Paris 3, Maître de Conférences en chinois au département Langues Etrangères Appliquées à l¿Université Paris Ouest Nanterre La Défense.